Chapitre Dix-huitième - Warrior

Please Don't Go

- Alors ? Tu décides quoi ? Tu veux bien, me rendre ma copine et je te donne ton argent, rien de plus compliquer, simple comme bonjour !

- Tu te fous de ma gueule le jeune ? T’as envie que j’te flingue ? C’est ça ?

 

Il sortit une arme de sa ceinture et la pointa vers moi. Mais je voyais qu’il ne me tirerait qu’en cas de besoin extrême, sa main était tremblotante et il hésitait visiblement. Une chose était sûre par contre, KyungAh ne le compris pas comme je l’avais moi-même compris.

 

- DAEHYUN NON ! Non, non, non, non… S’il te plait…

 

L’homme qui me parlait se retourna pour lui éner un coup de pied.

 

- Tu la ferme ta gueule ou non ?

 

Il s’approcha d’elle, encore affaissée par terre et pointa le canon de son fusil contre sa tempe. Elle trembla sous l’effet de la menace et étouffa un sanglot en mordant sa main.

 

- Ne lui faites pas de mal… dit-elle tout bas, rendant les armes.

- T’as peur ? T’as peur que je lui fasse du mal ?!

 

Il se releva et vint vers moi cette fois, collant le métal de son pistolet contre ma tête.

 

- T’aime c’que tu vois ? Dis-mois ?! Est-ce que t’aimes ça trainée ?

 

Elle secoua la tête et dit non d’une voix toute basse.

 

- T’aimerais ça voir sa tête exploser sur les murs, sur la plancher et sur ses mecs derrière ? T’AIMERAIS ÇA PAS VRAI ?

 

Il dévisagea les mecs derrière moi qui attendaient un développement.

 

- C’est tes amis eux ?

 

KyungAh resta de glace, préférant ne rien dire, mais je voyais dans ces yeux qu’elle avait autant peur pour moi que pour les autres gars.

 

- RÉPONDS-MOI ! EST-CE QU’ILS SONT TES POTES ?

 

Un gars poussa KyungAh dans le dos de son pied, obligeant la pauvre à répondre un faible oui. Les poings serrés, j’avais encore le canon de son arme sur ma tête, mais je m’entêtais à vouloir KyungAh en premier, de peur qu’une fois qu’il ait l’argent, il ne décide de l’éliminer une bonne fois pour toute.

 

- Tu tiens toujours à prendre la fille en premier… imbécile ?

- Je reste sur mon idée, lui répondis-je les dents serrées.

 

Il recula dans un rire abominablement affreux. Décidément, ce mec il débloquait, il était carrément en pleine crise de folie. Il avait les yeux rouges et écarquillés, probablement qu’il était gelé comme une balle en plus…

 

- ALORS LES MECS, QUE FAIT-ON DE CES CONNARDS ?

 

L’un d’eux qui, semblait plus sur terre que les autres, proposa de prendre l’argent et de s’enfuir en nous laissant KyungAh. Ils étaient arrivés à ce qu’ils voulaient et il ne servait à rien de s’attarder sur des détails plus longtemps.

 

- Non, mais t’es malade ? Tu crois qu’ils vont prendre la fille et partir comme si rien n’étais ? ILS VONT PARTIR AVEC ET LA FILLE ET LE CASH !

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