Chapitre Seizième - Fight for Freedom

Please Don't Go

Le lendemain, nous nous sommes réunis à l’endroit habituel, dans le garage, pour compter tout l’argent que nous avions finalement. Nous sommes allés dans une petite pièce que nous n’allions pas habituellement vidant le contenu des sacs par terre. Les liasses de billets effondrées par terre s’empilaient une par-dessus l’autre.

 

HimChan en prit une et estima en ne faisant que feuilleter les billets qu’il y avait mille 100$ dans une liasse. Un calcul rapide me permit de constater que nous n’aurions besoin que de cent d’entres-elles. Après avoir empilé les cent liasses de billets dans une valise, nous avons refermé celle-ci et essayé par tous les moyens de contacter les ravisseurs de KyungAh pour se donner un point de rendez-vous et en finir une bonne fois pour toute.

 

Mais ça, je laissais YoungJae s’en occuper. Au bout de quelques minutes, il nous annonça qu’ils nous attendaient, le lendemain, sur le quai du métro.

 

Plus le temps se faisait court, plus le temps nous échappait, plus j’en avais marre. Plus les jours se rapprochaient du jour J où j’allais finalement la revoir, plus j’avais hâte d’en terminer…

 


 

Quand je retournai à l’appartement dans la soirée, un homme vint à ma porte pour terminer de faire les réparations sur la grande fenêtre de la salle à manger. Pour le laisser faire son travail tranquille, j’amenai ma bouteille d’eau avec moi dans le soit disant bureau et continuai mes recherches dans les boîtes. À ma grande surprise je tombai sur le papier d’il y avait trois ans, celui sur lequel j’avais inscrit mon numéro de téléphone à l’intention de KyungAh.

 

Ce simple souvenir me réchauffa le cœur et m’apaisa légèrement. En continuant de chercher, je trouvai des dessins que j’avais vu il y avait longtemps. Des photos, les plus belles que je n’aie jamais vues et des peintures, toutes faites par la main de KyungAh. Puis mon attention fût attirée sur un cahier sur lequel était inscrit en lettre rondes : « Pensées. » En feuilletant les pages, je tombai sur plusieurs des pensées que KyungAh avaient écrites, ici où là, quand elles lui passaient par la tête.

 

Dans mes préférées il y avait celle-ci : « L'échec me rend seulement plus forte et la peur me fait plus sauter, regarde moi maintenant. » Elle me fit réaliser qu’au fond, malgré tout ce que nous avions traversé, ensemble ou non, les échecs avaient fait de nous de meilleures personnes.

 

Une autre de ses citations me donna une bouffée intense d’adrénaline et elle allait comme suit : « Qui a soif de cette longue lutte ? Chacun est différent, chacun prend parti. Et ces mots les gens les ignorent. Puisque la façon des mots qui résonnent, dans mon cœur est différente de la vôtre, cette prière pour les vérités. Même si le système caché, l'ombre noire le dissimule, ce badge saint qu'ils ne donneront pas. » Elle avait tellement raison ! Les gens se fient souvent à ce qu’ils voient au premier regard pour juger, même si leurs façons de penser son différentes, ils n’en n’on rien à faire. Nous vivons dans un monde d’égoïsme et d’égocentrisme, tout simplement.

 

Au bout de quelques heures, une fois le réparateur ayant terminé sont travail et étant parti, j’étais toujours en pleine fouille dans les affaires de KyungAh. J’étais fasciné par tout ce qu’elle avait fait, et jusqu’à présent, je n’avais su apprécier son talent à sa juste valeur. Certes, j’avais toujours aimé, adoré même, ce qu’elle faisait, mais maintenant que je savais les messages qu’elle y cachait, ces œuvres prenaient tout un autre sens à mes yeux. Et le simple fait de l’avoir lue, me donna l’envie de lutter encore plus fort pour elle.

 

Et si je devais me prendre une balle en plein cœur le jour d’après pour qu’elle soit sauve, alors je le ferais….

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