Chapitre Treizième - Crash

Please Don't Go

Le lendemain, bien de bonne heure comme prévu, j’allai chercher JongUp avec le Hummer d’HimChan, toujours, de façon à ce qu’on puisse nous repérer en cas d’alerte. Nous nous sommes rendus au point de rendez-vous, l’argent bien dans les poches de mon habit de travail une pièce, auquel je n’avais enfilé les manches que j’attachai ensemble devant. Sur le bord du quai de métro, se trouvaient deux mecs louches, l’un assis sur une boite en bois, l’autre debout, un couteau à la main.

 

- C’est toi qui m’as appelé hier ? me demanda-t-il en me pointant de son couteau bien affilé.

 

J’hochai la tête en signe de réponse, rien de louche, enfin rien de plus louche que ce qui se passait à l’instant. L’homme quant à lui, continua avec ses questions.

 

- Personne – sauf lui – ne t’as suivit jusqu’ici ?

-  À ma connaissance, non…

- Tu t’en es assuré ?!

- Ce n’est pas la peine de t’emporter mec, il est quatre heures du mat’ de toute façon.

 

Ses yeux semblèrent s’enflammer et il me suivit du regard et se son couteau pendant que je m’approchais, tendant les liasses de billets enroulées. Il ouvrit la boite et me donna autant d’arme que j’en avais pour mon argent. 

 

Après avoir pris les armes, nous les avons cachées dans un sac pour éviter tout soupçon du monde extérieur et sommes montés dans le camion constater ce que nous avions.

 

- Ce ne sont que des petites armes, aucune automatique, ni même semi-automatique, déclara JongUp sur un ton solennel.

- On n’a pas besoin de mitrailleuse non plus, juste de quoi se défendre.

 

Je regardai le tableau de bord du camion dans lequel j’étais assis et contactai les autorités comme le plan l’avait prévu. Les flics sont donc arrivés et ont fait une descente sur ce qui leur restait d’armes.

 

Nous étions sortis de la voiture, y étant tous les deux adossés et nous avons regardés les agents embarquer les deux mecs. L’un d’eux m’a lancé un de ces regards avant de me crier.

 

- T’ES QU’UN SALE CONNARD ! SI JE T’ATTRAPE J’TE JURE QUE J’TE TUERAI.

 

L’officier qui lui forçait la tête à l’intérieur de la voiture répliqua alors en son intention.

 

- Ouais, ouais, ça c’est si tu sors de prison un jour.

 


 

De retour au garage, les mecs s’empressèrent de nous questionner sur ce que nous avions obtenu. Vidant le sac d’armes sur la table de billard, nous avons pu constater que nous en avions assez pour que chacun de nous puisse en avoir au moins deux.

 

- Avec celles qui restent, je pourrais vous montrer à tirer…, nous dit YoungJae, confiant.

- Tu as raison, déclarais-je. Il ne faudrait pas que l’on tire malencontreusement où il ne faut pas.

- Vous croyez qu’on réussira ? demanda HimChan.

- Avec les flics en backup, on ne peut que réussir.

- Et si jamais il nous arriverait quelque chose ? dit Zelo par la suite.

- Alors nous aurons fait ce qu’il fallait faire. Mais de toute façon, je crois que nous sommes assez protéger, je suis confiant qu’il ne devrait pas y avoir un événement trop grave.

 

Les autres, d’accords avec moi hochèrent la tête quand Bang décida d’expliquer l’avant-dernière étape et la façon dans laquelle nous procéderions.

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