Wolf - The Boy Who Cried Wolf

I'm a Wolf, You're a Beauty

Ça devait faire des jours que je cherchais le pull que je voulais mettre pour la rentrée. Celui qui était noir avec des motifs blancs. Je l’avais pourtant vu dans mon armoire presque deux jours auparavant. J’eus beau le chercher encore et encore, je ne le trouvais systématiquement pas. En sortant de ma chambre, je me suis donc dirigé vers le salon du dortoir où je vivais avec les onze autres. Trois chambres, un salon, une cuisine et deux salles de bain étalés sur un seul étage. Pour en revenir à mon pull, je suis allé consulter mes colocataires de chambre : Kai, KyungSoo & BaekHyun.

 

- Dites les mecs, vous n’auriez pas vu mon pull que j’avais prévu de mettre aujourd’hui ? demandais-je.

- Je crois que j’ai vu Kris le mettre… ou Chen, dit KyungSoo en se levant.

 

Oh. Cool quand même, maintenant je me faisais piquer mes fringues. C’est donc tout en faisant le tour du dortoir que je trouvai mon pull revêtit par LuHan. Je lui ai gentiment demandé de me le rendre, parce qu’il avait l’air ridicule dedans. J’avais facilement une tête de plus que lui et le pull était beaucoup trop grand pour lui, il lui faisait presque une robe. Il me le redonna, j’allai l’enfiler en vitesse avec un jean noir, je coiffai mes cheveux puis me maquillai légèrement. Après m’être dépêché de manger, j’ai quitté pour aller prendre le bus qui me conduirait au lycée pour ma toute dernière année.

 

 

Dès que j’ai mis un pied dans la classe, je me suis senti bizarre.  Le feu dans tout mon corps commença à me brûler, je le sentais jusqu’au bout de mes doigts. Quand je me suis assis à mon pupitre, j’eus l’impression qu’on venait de me mettre un coup de poing dans le ventre, j’en ai eu le souffle coupé. Je me suis retenu de toucher les feuilles devant moi, de peur de les enflammer.

 

Xiumin derrière moi, s'étira et ne fit que poser sa main sur mon épaule pour me refroidir. Nos éléments étant complémentaires – feu et glace – un frisson me parcourut et éteignit les flammes un instant. Cela me laissa juste assez de temps pour me présenter à la fille assise à côté de moi. Elle me regardait avec un air déconcerté, comme si elle se demandait ce qui venait de se passer.

 

- Park ChanYeol, dis-je d'une voix sèche, contre mon gré.

- Park Yura, enchantée.

 

Sa voix. Je me suis pris la tête entre les mains, arrêtant de respirer, le feu me montant à la gorge. C'est à ce moment même que Tao, ayant tout vu, stoppa le temps.

 

- ChanYeol ? Est-ce que ça va ? me demanda-t-il.

- Est-ce que j'ai le droit de dire non ?

 

J'ai regardé autour et tout était arrêté. Je me suis tourné vers Yura et j'avais encore plus mal. C'était elle. Celle qui me faisait souffrir le martyr était assise à côté le moi.

 

Et le pire, c'est qu'à cet instant même, je suis tombé amoureux de mon bourreau.

 

 

En me réveillant, j'étais dans mon lit et j'ai prit la plus grande inspiration que je j'ai jamais prise. Qui est-ce qui m’avais transporté jusque là, qu’est-ce qui c’était passé après que j’aie regardé Yura, je ne savais pas. BaekHyun est entré dans notre chambre et il posa une serviette imbibée d’eau froide sur mon front.

 

- Qu’est-ce qui c’est passé ? demandais-je.

- On ne sait pas trop, on t'a simplement retrouvé inconscient sur le sol au début du cours... me répondit Baek

 

Je me suis redressé, suivit de BaekHyun qui posa une main dans mon dos pour être certain que je ne tomberais pas avant de la poser sur mon épaule en signe de soutien. 

 

J'essayai de me rappeler ce qui avait bien pu se passer, mais rien ne me venait à l'esprit. Après quelques minutes, je divaguai en pendant à Yura et je me suis souvenu. Le feu avait recommencé à me brûler de l'intérieur, tellement que je suis sorti dehors même si mes jambes tremblaient. 

 

Est-ce que sur notre planète les émotions étaient amplifiées et jouaient sur nos éléments ?

 

La respiration irrégulière, je me suis en allé derrière le dortoir où j'ai troqué mes jambes contre mes pattes. J'ai couru jusqu'à l'endroit le plus éloigné et vide que j'ai pu trouver pour éviter de tout faire flamber et aussi pour ne pas attirer l'attention.

 

En reprenant mon apparence humaine, je fis quelques pas sur l'asphalte et d'un coup je relâchai le phénix. J’inspirai un grand coup, fermai les yeux puis expirai lentement en les ouvrants de nouveau. Deux énormes ailes de feu se formèrent dans mon dos et je pus enfin respirer. 

 

Pour un moment.

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Comments

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voguetatjana
#1
Yay! Un fic en francais :)