Chapitre 1

안녕히 가세요 (Au revoir)

 

Chapitre 1 de 3

 

 

Entouré des bras de Sehun, je me sens si bien, presque invincible.

 

Je me sens en sécurité, à l’abri de tout, surtout de moi-même et de mes insécurités.

 

Je sens sa respiration à la base de ma nuque qui va et vient doucement. Et si ce n’était des frissons qui parcourent mon corps à chaque fois que ses lèvres s’ouvrent pour y laisser passer un peu d’air, frôlant délicatement ma peau sensible, nous serions debout depuis bien longtemps.

 

Je sais qu’il dort encore, car ses mains entourent ma taille et elles agrippent instinctivement mon chandail dans son sommeil. Son torse est appuyé contre mon dos, ses bras autour de moi, nous rapprochant, et ne laissant rien entre nous à part le léger tissu de nos pyjamas. Son nez caresse à l’occasion mes cheveux et s’ensuit presque toujours un petit bruit de satisfaction.

 

Ce sont des moments comme celui-ci qui me démontre que je suis indéniablement amoureux de mon meilleur ami.

 

Et que rien au monde ne me rend plus heureux que de l’avoir à mes côtés.

 

Cependant, ce sont aussi des moments comme celui-ci qui me démontre que les prochains mois seront difficiles, même insoutenables.

 

Je suis faible de toujours penser à ça, même lorsqu’il est là. Comme si je ne pouvais me concentrer sur le présent, ayant trop peur de l’avenir. Je me sens égoïste et irrationnel, car je sais que ce n’est pas la fin de tout, mais pourquoi ai-je toujours l’impression que c’est le cas? Pourquoi cette simple idée m’empêche de fonctionner et de profiter de ce que j’ai la chance de vivre en ce moment? En fait, la réponse est simple: J’ai peur de ce que je ne sais pas, de ce que je ne peux anticiper.

 

Et, j’ai surtout peur d’un avenir sans Sehun.

 

Nous nous sommes rencontrés pour la première fois, quelques jours après mon arrivée en Corée. L’hiver venait à peine de commencer et arrivant du sud de la Chine, je n’avais jamais connu une telle température. Il y avait des petits flocons qui tombaient doucement du ciel, je me souviens avoir passé des heures à les attraper entre mes doigts, les regardant fondre au bout de ces derniers. À l’âge de 10 ans, il est facile d’être fasciné par si peu, mais je sais qu’au fond de moi-même, si je devais revivre le même moment à mon âge actuel, je serais toujours aussi impressionné.

 

Mes parents avaient planifié notre déménagement pendant des semaines et des mois, voulant être certains que le tout se passe agréablement. La seule chose à laquelle ils n’avaient pas pensé, c’était des vêtements adaptés à l’hiver coréen. Pourtant, habillé d’une simple veste et d’une paire de chaussures, je n’avais pas hésité une seconde à braver le froid, pour explorer mon nouveau quartier. Les maisons étaient recouvertes d’une fine couche de neige, décorées pour le temps des fêtes. Elles «dégageaient» un sentiment de chaleur et semblaient si invitantes. J’avais hâte de pouvoir décorer la mienne à mon tour pour en dire autant de cette dernière, car à ce moment-là, je n’étais pas très optimiste à l’idée de vivre ici. Je comprenais très bien le choix de mes parents, par contre. Il s’agissait pour eux d’une opportunité exceptionnelle, ils pourraient travailler dans leur domaine de travail, l’enseignement, et ne jamais manquer d’emploi jusqu’à la fin de leur vie. Cependant, quitté la Chine, cela signifiait perdre nos racines, s’éloigner de notre famille et des personnes que nous avions côtoyées pendant bien des années. C’était quitté notre routine, notre chez nous et tout recommencer.

 

Et, Dieu sait que je hais l’imprévisible, le changement.

 

J’ai mis mes mains dans chacune de mes poches, tentant d’y trouver un peu de chaleur. Il commençait à être tard, car j’ai constaté que les rayons de soleil se faisaient rares. Lorsque j’ai regardé le ciel, ce dernier avait presque disparu derrière les nuages. Je considérais l’idée de retourner chez moi, lorsque quelque chose capta mon attention, une silhouette. Assise sur une balançoire, à quelques mètres de moi, entourée de quelques arbres et de différents modules. Je n’étais pas idiot, je savais très bien qu’il s’agissait d’un parc, sûrement celui de mon quartier ou de l’autre d’à côté, je ne me souvenais plus à quel point j’avais marché.

 

Mais au-delà de la silhouette, petite et solitaire, il n’y avait personne d’autre en vue. Le seul bruit parvenait de cette dernière, des sanglots, entrecoupés d’une respiration forte et saccadée. Je me suis approché doucement, pensant qu’elle s’enfuirait en m’apercevant, mais non. Une fois plus prêt, j’ai constaté qu’il s’agissait d’un petit garçon, un peu plus jeune que moi. Ses yeux étaient fixés dans le vide, perdus. Il commençait à faire de plus en plus froid et j’avais presque peur que les quelques larmes qui s’étaient accumulées au bout de ses cils se transforment en glaçons. Je me suis assis sur la balançoire libre à côté de lui, grimaçant légèrement lorsque mes fesses vinrent en contact avec la planche de bois froide.

 

Et, nous sommes restés assis comme ça, à ne rien se dire. Éventuellement, il a commencé à se calmer et sa respiration est devenue régulière. Pendant ces quelques instants à ne savoir quoi faire, je me suis surpris à l’observer. Il était si petit, ses cheveux d’un beau brun cachés en-dessous d’une tuque rouge qui créait un joli contraste avec ses yeux de couleur noisette. Même à cet âge-là, Sehun était déjà magnifique, resplendissant malgré sa peine évidente et les larmes qui coulaient, de façon silencieuse maintenant, le long de ses joues rouges.

 

Ne sachant quoi dire, ayant un coréen limité, malgré les nombreux cours que mes parents m’avaient forcé à prendre avant notre déménagement, j’ai déposé ma main lentement sur la sienne, manquant de tombé de ma balançoire au passage. Nos deux mains étaient si froides et si chaudes à la fois, ensemble. Il a déposé son regard sur nos mains avant de me regarder pour la première fois. Et, j’ai oublié de respirer momentanément.

 

«Gwenchana?»

 

Je savais très bien que mon accent était très mauvais, mais le tout me fût confirmé lorsqu’il fronça légèrement des sourcils, tentant de me comprendre, mais n’y arrivant pas.


Il sembla réfléchir un instant, replaçant sa tuque au passage avec sa main libre.

 

«Es-tu chinois?»

 

Je ne pus empêcher un petit bruit, par surprise, de sortir de mes lèvres en attendant ses mots prononcés avec un mandarin presque parfait.

 

«Oui, tu parles mandarin?»

 

Il hocha sa tête lentement avant de continuer.

 

«Oui, ma maman a des origines chinoises. Elle m’a appris.»

 

À cet instant, j’ai osé croire au destin, à la chance que j’avais de rencontrer quelqu’un qui parlait ma langue maternelle et de plus est, là où je ne m’y attendais vraiment pas. Je me suis senti connecté au jeune garçon, de la façon la plus simple qui soit.

 

«Je m’appelle Lu Han.»

«Oh Sehun.»

 

Il m’a offert son premier sourire, avec quelques larmes qui perlaient délicatement au bout de ses cils et quelques autres qui terminaient leur descente le long de son cou. Les derniers rayons de soleil reflétaient légèrement sur ces dernières, donnant l’impression qu’elles brillaient. Même à l’époque, je savais que cette image resterait à jamais gravée dans mon esprit. Encore aujourd’hui, je n’ai aucun souvenir aussi magnifique que celui-là.

 

«Je sais que c’est indiscret, mais pourquoi pleures-tu Sehun-ah?»

 

Il hésita, je le sais, car il mordilla sa lèvre inférieure avant de me répondre.

 

«Mes parents. Ils se sont disputés…encore.»

 

Il fixa la neige au bout de ses pieds, son regard vide.

 

«Ils ont commencé à parler de divorce et rien ne semble fonctionner.»

 

Il soupira, l’air devenant blanc au bout de ses lèvres.

 

Ne sachant quoi répondre, j’ai enlevé ma main qui était au-dessus de la sienne pour la déposer sur son dos, créant des petits mouvements circulaires, espérant le rassurer. Cela sembla fonctionner.

 

«Mais, j’ai l’habitude, tu sais? Ce n’est pas leur première dispute et sûrement pas la dernière.»

 

J’ignore combien de temps nous avons passé ainsi, lui à discuter de sa vie, moi à l’écouter attentivement. Il se confia à moi si facilement que cela me rendit presque fier.

 

Spécial.

 

Ainsi, j’ai découvert que ce parc était son refuge, l’endroit où il allait quand tout semblait s’effondrer autour de lui. Que sa relation avec ses parents était difficile, qu’ils avaient de la difficulté à communiquer, à exprimer leur sentiment et qu’au final, tout se terminait par des conflits sans buts particuliers et sans fins réelles. À l’âge de 8 ans, Sehun vivait dans un milieu où il «suffoquait» et à l’écouter parler, j’étais triste à l’idée que son enfance ne se résumerait qu’à de tels souvenirs.

 

 

«Sehun-ah…je sais qu’on ne se connaît pas vraiment. Mais je veux te dire que si tu as besoin de parler, de te confier, tu peux toujours compter sur moi. Je viens de déménager pas très loin d’ici, alors la prochaine fois que tu vis une situation semblable, tu peux venir me voir! Ma maman me dit souvent qu’il est toujours mieux de parler de ce qui nous fait de la peine, plutôt que de garder tout à l’intérieur.»

 

Et, c’est ce qu’il fit.

 

De nombreuses fois, il sonna à ma porte, en larmes. N’habitant qu’à deux rues de la mienne, il était facile pour lui de se rendre à pied. Chaque fois, mon coeur me faisait mal un peu plus, mais le fait que Sehun venait à moi plutôt que d’aller confronté seul sa tristesse, me rassurait et me permettait de mieux dormir la nuit. Nous passions parfois des heures dans mon lit, l’un en face de l’autre, à parler de sa vie de famille et j’essayais du haut de mes expériences personnelles de petit garçon de 10 ans, de l’aider à ma façon.

 

Puis un jour, il arriva souriant. Les mots qu’il me sortit me laissèrent figer sur place un instant.

 

«Veux-tu jouer avec moi, hyung?»

 

Il était venu à moi pour jouer. JOUER. Pas pour se confier ou partager sa peine, mais pour s’amuser. Alors que nous nous dirigions vers le parc pour essayer les modules, il se mit à parler de lui, mais pas de sa situation familiale, de ses intérêts et ses goûts personnels. Ainsi, j’appris qu’il était un inconditionnel admirateur de bubble tea et qu’il détestait manger des champignons.

 

Nous étions en train de créer une relation basée sur nous, tout simplement.

 

Alors qu’il continuait de me parler, tout en se balançant sur la même balançoire où je l’avais rencontré quelques mois auparavant, son sourire toujours aussi apparent, j’ai réalisé que je donnais à Sehun l’opportunité de se créer quelques bons souvenirs d’enfance. Qu’ainsi il aurait autre chose à se rappeler que les disputes interminables de ses parents.

 

«Mais avec de la chance, elles se termineront bientôt.»

 

C’est ce qu’il me disait toujours, vers la fin de nos discussions, une petite étincelle d’espoir dans ses yeux innocents. Et, je ne pouvais lui offrir qu’un petit sourire d’empathie.

 

Lorsque Sehun disait «bientôt», il ne s’imaginait sûrement pas que cela prendrait 8 ans. Huit longues années, à le serrer dans mes bras le soir, lui disant que tout allait s’arranger, mais le croyant de moins en moins avec le temps qui s’écoulait.

 

«Ils ont décidé de divorcer. Ils m’ont annoncé la nouvelle, ce matin. Je déménage demain avec ma mère, Luhan.»

 

Hier soir, il m’est arrivé avec ses mots. Il semblait si rassuré et si triste à la fois.

 

Moi aussi d’ailleurs. Alors que tout semblait s’arranger, pourquoi tout semblait s’effondrer à la fois?

 

Je vais perdre Sehun.

Sehun va me quitter.

 

Il s’agit d’une réalité à laquelle je n’avais pas été préparé, à laquelle j’ai peur de faire face. Mes mains tremblent légèrement en-dessous de mon oreiller et je n’arrive plus à contenir les larmes qui se sont accumulées dans mes yeux. Derrière moi, Sehun semble s’être réveillé au bruit de mes petits sanglots, car il enlève lentement ses bras autour de ma taille, pour s’asseoir dans mon lit. Il penche sa tête de façon à voir mon visage, une main se posant sur mon épaule pour me rassurer.

 

«Qu’est-ce qui se passe, hyung?»

«Tu dois vraiment partir, Sehun-ah?»

 

Je me sens égoïste de poser cette question, car je sais qu’il s’agit de la meilleure solution pour lui. Je sais qu’il a attendu si longtemps pour ce moment, cette chance de tout recommencer dans un meilleur environnement.

 

Mais, moi? Qu’est-ce qui va m’arriver?

 

Grâce à Sehun, je me suis vite adapté à ma nouvelle vie lorsque je pensais ne jamais être capable de survivre à un tel changement. Alors que j’ai été là pour le rassurer et le tenir dans ses moments de désespoirs, il m’a aidé à accepter ma nouvelle réalité et même à l’apprécier. Au final, nous avions autant besoin l’un de l’autre. Cependant, s’il me quitte, qu’arrivera-t-il de cette nouvelle vie, de cette nouvelle routine que j’ai créée? Surtout s’il est la base de cette dernière? Je me suis tellement habitué à ce qu’il soit dans ma vie…et il y a encore tellement de choses que je veux partager avec lui.

 

Si Sehun me quitte, il n’y aura plus jamais de cours de coréen à l’improviste, de longues soirées d’études conjointes à boire du bubble tea, d’après-midis au soleil d’été à jouer au soccer jusqu’à en avoir mal aux mollets et de soirées tardives à apprendre des nouvelles chorégraphies de danse. Mais qu’arrivera-t-il des choses que nous n’aurons jamais l’opportunité de vivre? Telle la joie d’assister à nos remises de diplômes ou les battements frénétiques de nos cœurs après notre premier baiser, lorsque je lui aurais avoué mes sentiments.

 

Car, oui. J’aime Oh Sehun, dans toutes ses imperfections.

 

Je l’ai réalisé, il y a quelques années lorsque j’ai découvert que mon coeur battait de façon inhabituelle lorsqu’il était là et que chaque fois qu’il me touchait, j’avais l’impression de ressentir des centaines de petits courants électriques le long de ma colonne vertébrale. Au départ, j’ai tenté d’ignorer cette attirance, car il s’agissait de mon meilleur ami après tout et il y avait très peu de chance que le tout soit partagé. Mais avec le temps, j’ai compris qu’il n’y avait rien à faire, que mes sentiments seraient toujours les mêmes, qu’il était trop tard.

 

Que j’étais déjà éperdument amoureux de lui.

 

«Oui, Luhan.»

 

Il s’est couché à nouveau à côté de moi. À l’aide de ses bras, il me retourne lentement pour que nous soyons face à face.

 

«Hyung…»

«Je sais je suis égoïste, mais…»

 

Je n’arrive pas à terminer ma phrase, car j’ai de la difficulté à respirer tellement mes sanglots se font plus fort. Sehun me rapproche doucement de lui, de sorte que ma tête se retrouve au niveau de son cou, son bras toujours autour de ma taille, nous rapprochant.

 

«Luhan, je suis désolé. Je sais que nous n’étions pas préparés à un tel dénouement des choses….mais tu sais comme moi que c’est pour le mieux. De plus, je ne m’en vais pas à l’autre bout du monde, Busan s’est à peine à quelques heures d’ici. Il y aura aussi toujours moyens de s’appeler et de s’écrire. Alors, ce n’est pas la fin de tout.»

 

Il relève ma tête doucement, enlevant quelques-unes de mes larmes à l’aide de ses pouces. Il m’offre un sourire si sincère, qu’il calme mon incertitude instantanément et me laisse le souffle coupé. Avec ses cheveux dans tous les sens et ses yeux fatigués, il est toujours aussi beau.

 

Je ne sais pas si c’est la fatigue, le manque de jugement ou une folie passagère, mais à peine quelques secondes plus tard, mes lèvres sont sur les siennes, désespérées.

 

Et, je ne peux que réaliser ce que j’ai manqué pendant tout ce temps.

 

Sehun sent le miel et ses lèvres goûtent légèrement la menthe. Ses cheveux sous mes doigts sont plus doux que je n’aurai pût l’imaginer et sa peau est si lisse, si délicate. Le fait de le toucher ainsi, d’une des façons les plus intimes qui soient, me fait frissonner du haut de ma nuque jusqu’aux extrémités de mes orteils.

 

Et, je sais que je ne m’en lasserais jamais.

 

Cependant, ma montée vers les étoiles est abruptement interrompue lorsqu’il s’éloigne rapidement de moi, se levant du lit comme si sa vie en dépendait. Il s’habille en temps record, ne se souciant même pas de moi qui le regarde stupéfait.

 

«Sehun, je-»

«Je dois partir, Luhan.»

 

Son ton est sec et il fait attention de ne pas me regarder dans les yeux, s’occupant à ramasser ses choses qui traînent, ici et là, dans ma chambre. Lorsqu’il a terminé, il se dirige rapidement vers la porte. Comprenant la situation, je me lève à mon tour.

 

«Attends, Sehun!»

 

Mais il ne s’arrête pas, il dévale les escaliers à coup de deux et je tente de le suivre de mon mieux. Juste avant qu’il n’atteigne la porte d’entrée, je réussis à attraper son poignet le forçant à s’arrêter et à se retourner vers moi. C’est là que je vois son regard et mon coeur se brise à la vue devant moi, au-dessus de la fine couche de larmes qui s’accumule lentement dans ses yeux, il semble si confus, si fragile.

 

Qu’est-ce que j’ai fait?

 

«Je suis désolé, Sehun. Je n’aurai pas dû, je suis si stupide.»

 

Je baisse ma tête, car j’ai honte. Je ne sais plus quoi faire. Je ne sais plus quoi dire. Mon corps tremble de partout et tout semble m’étourdir.

 

«Je dois partir, Luhan.»

 

Encore et toujours ces mêmes mots qui me font si mal et si peur à la fois.

 

«Au revoir.»

 

Il dégage son poignet si vite de mon emprise que je n’ai pas le temps de réagir ou de dire quoi que ce soit. Il claque la porte derrière lui et le bruit résonne dans tout mon corps.

 

Encore.

Et, encore.

 

À un moment, mes jambes ne sont plus capables de me supporter et je tombe assis au sol. J’accote ma tête sur mes genoux pliés, mes bras entourant ces derniers et, pendant longtemps, je ne bouge plus. Je reste figé, réalisant lentement ce qui vient de se produire.

 

J'ai perdu, Sehun.

Sehun m’a quitté.

Sehun est partie.

 

Et il m’a dit que ce ne serait pas la fin de tout.

 

 

Mais pourquoi ai-je l’impression que c’est le cas?

 

 

 

 

 

 

-----------------------------------------------------------------

Première partie d’un one shot qui sera composé de TROIS chapitres, le prochain sera en ligne d’ici samedi! J’espère que vous avez apprécié l’histoire! Pour le moment, je tente d’écrire un one shot par semaine. Bien entendue, pour les deux prochaines semaines, je vais publier la suite de cette histoire^^  Je publie toujours mes one shot en premier sur cette page facebook : https://www.facebook.com/pages/Kpop-fanfiction-french/824920450869635?ref=hl

Quelle était votre phrase préférée? J'aimerais bien savoir! :D

 

Rester à l’affût pour la semaine prochaine, à bientôt!^^

Et n’hésiter pas à me proposer des pairings pour mes prochains one shot! 

 

 

 

 

 

 

 

Like this story? Give it an Upvote!
Thank you!

Comments

You must be logged in to comment
lilith9999 #1
Chapter 3: "Et, je ne peux que penser qu'il y a des moment qui valent vraiment la peine d'être attendus."
Génialissime ! Merci.
lilith9999 #2
Chapter 2: "(Et cette personne aborde une silhouette beaucoup trop familière à mon goût.)

J'aurais dû m'en douter."
lilith9999 #3
Chapter 1: Phrase préférée : "Ce sont des moments comme celui-ci qui me démontre que je suis indéniablement amoureux de mon meilleur ami."
Rinininette #4
Chapter 3: Je commence ma chasse aux fics françaises sur ce site et je me dis que je trouve de vrais trésors!
J'ai adoré l'histoire, j'ai même pleuré, mais faut pas se fier à ça, je pleure tout le temps xD
Ils sont trop adorables ça me fait mal au coeur T_T
"Et, je ne peux que penser qu’il y a des moments qui valent vraiment la peine d’être attendus. [...] Mais il y a toujours une fin à tout." m'a bien fait rire, bon il s'agit de deux phrases mais ce seront mes préférées (après la phrase de conclusion bien sûr, mais je me dis que les autres ont aussi besoin d'un moment de gloire ;))

Merci pour la fic!
PS: Je pige pas trop le concept "one-shot" en trois chapitres xD Je me dis que c'est pas un one-shot du coup, mais plus un "three-shot" ou une mini-fic x)
lexilu #5
Chapter 3: Franchement c'était trop cool!!!!!!! (^_^)/"
Et puis ma phrase préférée c'est bien sûr : "Je sais que le mot au revoir ne me fera plus jamais peur."<3
lexilu #6
Chapter 2: C'EST TROP CHOU TA FACON DE MONTRER LEUR SENTIMENTS!!!!!!! <3
J'aime vraiment trop, j'étais au bord des larmes! sérieux TToTT
lexilu #7
Chapter 1: OH MY GOOOOOOD!!!!!!! Je pensais pas qu'il y avait d'autre personne qui parle français ici!!!!!! Et encore moins un fan de Hunhan (0_O)
Je trouve cette histoire trop chou et triste à la fois (*_*)/"
En plus j'aime trop ta façon d'écrire<3
Trop impatiente de lire la suite!!!!