무한한 시간 (Éternité)

무한한 시간 (Éternité)

무한한 시간 (Éternité)

 

 

Leur lumière reflète délicatement à travers l’eau qui m’entoure et même si ma vision est floue, j’ai l’impression de les voir clairement. Elles sont hautes dans le ciel noir, représentantes d’une promesse d’éternité jamais écrite. J’étire mon bras, car l’une d’entre elles semble flotter au creux de ma paume ouverte. Mais lorsque je ferme ma main, elle disparaît entre mes doigts.

 

Si je n’étais pas si vieux, je me vanterais d’avoir attrapé une étoile. 

 

Plongé au fond de la piscine, je suis entouré d’un silence presque perturbant. À l’occasion, un bourdonnement s’empare de mes oreilles lorsque l’eau se déplace avec la force du vent et les mouvements de la personne à mes côtés. Dans des moments comme ceux-là, ses boules de lumière qui envahissent le ciel se dispersent avec les petites vagues devant mes yeux, rendant le tout encore plus flou, mais aucunement moins magnifique.

 

Mais rien n’est plus beau, plus parfait que cette personne qui apparaît soudainement en avant de moi, s’emparant doucement de mon poignet pour m’approcher d'elle. Avec son petit sourire habituel que je vois à peine, mais que je devine facilement. Et ses cheveux d’un noir aussi pur que celui de la nuit. Il encercle ma taille avec l’un de ses bras me ramenant lentement à la surface avec lui. Hors de l’eau, l’air est chaud et l’humidité colle immédiatement à ma peau, mais je me sens si bien. 

 

Et le fait d’être nez à nez avec Minho ne peut que rendre la situation encore plus agréable et satisfaisante.  

 

«Taemin-ah?»

 

Il murmure mon nom, mais le tout résonne autour de nous à travers le silence du soir. Quelques gouttes d’eau terminent leurs descentes sur son visage et le long de son cou, accentuant de façon mémorable les traits de ces derniers.  

 

«Allais-tu te noyer?» 

 

Il rit à sa propre question et je lui offre un air faussement fâché, car je sais que cette dernière insinue quelque chose de spécial, un souvenir spécifique.

 

Notre première rencontre. 

 

J’ai rencontré Choi Minho de l’une des façons les plus insolites qui soient. Encore aujourd’hui, je ne peux que rire du tout. 

 

À défaut de lui, j’ai toujours eu besoin d’un revenu pour subvenir à mes besoins, ma famille n’étant pas aisée. Ainsi, lors de ma deuxième année universitaire, j’ai été engagé pour entretenir la piscine utilisée par les étudiants. L’emploi était facile, il suffisait de s’assurer que l’eau était toujours d’une température correcte, que le niveau de chlore était juste, que le matériel de baignade était toujours en bon état, etc. Chaque soir, j’effectuai de façon répétitive les mêmes tâches et, par le fait même, j’avais développé une nouvelle routine. 

 

Mais un jour, cette dernière a été complètement chamboulée. 

 

Cette soirée-là, je suis arrivé un peu plus tôt. Ma répétition de danse avait dû être écourtée et je n’avais qu’une idée en tête: compléter mon travail le plus vite possible, histoire de retrouver rapidement le confort de mon appartement. Je m’étais dirigé vers la piscine, un peu plus motivé qu’à l’habitude et avec l’intention de repartir en un temps record. Alors que je m’apprêtai à me pencher pour prendre un échantillon d’eau, j’ai remarqué qu’il y avait une masse de cheveux au fond de cette dernière. Je savais bien qu’il y avait des nageurs de l’équipe universitaire qui pratiquaient parfois très tard, alors je ne fus pas vraiment surpris. Cependant, alors que j’évaluai le niveau de chlore à l’aide des produits mis à ma disposition, la personne ne bougeait pas, mais le temps, lui, continuait d’avancer. 

 

Une minute...Deux minutes…Trois minutes…

 

Plus ce dernier s’écoulait et plus je considérai l’hypothèse de la noyade. La personne restait stable au fond de l’eau, ses bras flottant à ses côtés. 

 

Est-il vraiment en train de se noyer? Eotteoke??

 

Une autre minute passa et je commençai à devenir fou. Ayant oublié depuis un moment les tâches que j’avais à effectuer, je regardai ses cheveux noirs avec une telle attention que j’étais certain que le tout me donnerait mal à la tête. Finalement, je n’en pus plus. J’enlevai mes chaussures si rapidement que j’en perdis presque l’équilibre sur le sol mouillé et je sautai dans l’eau, après avoir enfilé les lunettes de baignade que je gardai toujours dans l’une de mes poches «au cas ou». 

 

 

Il n’y a que moi pour se retrouver dans des situations semblables.

 

 

Il ne me fallut que deux secondes pour atteindre le fond de la piscine, mes pieds vinrent en contact avec le sol rugueux. Devant moi, il avait l’air si paisible et si magnifique à la façon dont l’éclairage reflétait sporadiquement sur sa peau avec l’eau qui venait et repartait autour de nous. Ses yeux étaient fermés, donnant l’impression qu’il dormait, ce qui n’aidait pas au sentiment de terreur qui envahissait mon corps à ce moment précis. Autour de sa taille, il y avait une ceinture avec des poids que je reconnaissais pour en avoir nettoyé et désinfecté quelques unes, auparavant. Sans réfléchir, je déposai mes mains au niveau de ses côtes nues avec l’intention de me donner un élan assez puissant pour nous ramener tous les deux à la surface. Mais à peine avais-je le temps de refermer mes doigts sur sa peau qu’il agrippa mes poignets et ouvrit ses yeux. Surpris par ses actions et par réflexe, j’ouvris ma bouche, stupéfait, oubliant l’endroit où nous nous trouvions. Il me fallut peu de temps pour sentir l’eau qui engouffrait ma gorge et qui se dirigeait lentement vers mes poumons. Pris par la panique, je portai une main sur cette dernière et avec mon autre de disponible, je tentai de remonter à la surface, mais sans succès. Alors que je commençai à être étourdi, un bras agrippa mon corps et quelques secondes plus tard, j’étais couché sur les planches froides du sol qui entouraient la piscine universitaire. Je toussai tellement que mon torse était envahi d’un sentiment de chaleur extrêmement désagréable. Ma tête me faisait mal et mes mains tremblaient légèrement. Alors que je tentai de régulariser ma respiration, couché de tout mon long par terre, un visage apparut dans ma vision légèrement embrouillée. Je sentis une main qui enlevait doucement les mèches brunes de mon toupet, me permettant de voir plus clairement. 

 

Et c’est là que je l'ai reconnu. Choi Minho. 

 

Le tout me fût confirmé lorsqu’il leva doucement ma tête pour enlever mes lunettes de baignade, ma vue devenant claire et précise à nouveau. Ses cheveux collaient à sa peau et sa respiration était aussi irrégulière que la mienne. Son visage avait la même expression stoïque qu’à l’habitude, mais ses yeux trahissaient ce qu’il ressentait. Il semblait inquiet.

 

«Ça va Taemin?»

 

Il était inquiet. 

 

Je mentirais si je disais ne pas connaître Choi Minho. En fait, il était bien connu par tout le monde. Il est «l’étoile» de l’université, cette personne qui est devenue rapidement populaire, tout simplement parce qu’elle était née pour l’être. Avec son charisme naturel et ses nombreux talents, il était tellement facile pour lui d’impressionner qui que ce soit. 

 

Moi y compris. 

 

Il est le genre de personne qu’on regarde de loin, si parfait qu’il en est intimidant. Capitaine de l’équipe de football, étudiant avec de nombreuses mentions d’honneur et l’un des meilleurs nageurs de l’équipe universitaire, il avait tout pour plaire, tout à envier. C’est pourquoi je me suis surpris plusieurs fois, à l’observer du coin de l’œil, en assistant notamment à quelques compétitions sportives. Parce qu’au-delà des apparences, il y avait un mystère qui entourait ce jeune homme qui savait capturer l’attention de tous. À travers l’étendue de sa popularité, Choi Minho semblait distant, «froid» et seul. Et cela se voyait facilement à la façon dont personne ne s’approchait de lui, le vénérant et le respectant de loin. Ainsi qu’à chaque fois qu’il regardait la foule après chacune de ses victoires, cherchant une silhouette familière, quelqu’un pour partager sa joie d’une façon plus spéciale et plus intime. Qu’au final, il ne trouvait jamais, repartant les épaules basses et la tête penchée vers l’avant, déçu. Mais j’avais l’impression d’être le seul à le percevoir ainsi, cette personne perdue dans l’admiration des autres qui ignoraient exactement qui elle était. Quelqu’un d'égaré, de fragile

 

«Taemin?»

 

Il secouait doucement mes épaules pour me ramener à la réalité. J’ignorai comment il connaissait mon nom, mais j’avais quelques doutes puisque moi-même je faisais partie du département sportif de l’université, le même que le sien. Nous nous étions croisés à quelques reprises, sans jamais nous parler. J’étais connu aussi à ma façon, du moins dans mon département, puisque j’étais quelqu’un de très social et de dédié à ma passion: la danse.  

 

Je hochai doucement ma tête pour lui démontrer que j’allais bien. Puis, je tentai de me lever à l’aide de mes avant-bras. Comprenant la situation, il m’aida en plaçant sa main sur le haut de mon dos, me permettant de m’asseoir. Il se positionna à mes côtés, assis à ma gauche, m’observant avec ses grands yeux bruns. 

 

«Que faisais-tu dans la piscine?» 

 

Puisque la situation était plus «calme» et que je lui avais confirmé que tout allait bien, il semblait presque amusé par le tout, m’offrant un petit sourire, timide, comme s’il n’était pas habitué à avoir des interactions avec qui que ce soit. Et plus tard, je compris que c’était justement le cas. 

 

«Je…je pensais que tu te noyais…»

 

Ma réponse me fit réaliser que j’avais été stupide. Embarrassé, je penchai ma tête de sorte que mes cheveux bruns trempés, qui arrivaient à mes épaules, cachaient mon visage de son regard. Comme s’il voulait détendre l’atmosphère, il se mit à rire subtilement, mais le tout résonna dans chacune des parcelles de mon être et partout autour de nous. Je me retournai pour le regarder et la vue devant moi me fascina. Perdu dans le moment, il semblait encore plus parfait. Si accessible, si humain. Il affichait un sourire sincère qui fit presque trembler mon cœur. Ses yeux étaient portés devant lui, fixant le vide, mais il était facile de percevoir cette étincelle d’amusement qui brillait à l’intérieur de ces derniers. 

 

«S’il y a quelqu’un qui se noyait, c’était bien toi. Je ne faisais que pratiquer ma respiration pour les prochaines compétitions.»

 

Il se retournait vers moi, toujours souriant, et j’espérai qu’il attribuerait l’apparition de la fine couche de rouge sur mes joues au fait que j’avais manqué momentanément d’oxygène et non à la vraie raison: lui. 

 

«Désolé…Je suppose que tu es vraiment aussi doué qu’on le dit, hein? Si je ne t’avais pas interrompu, tu aurais passé la soirée au fond de l’eau.»

 

Il rit de plus belle et je l’accompagnai à mon tour. Ma gorge me faisait mal, mais j’étais sincèrement heureux. 

 

«Tu es drôle, Taemin.»

 

Le compliment me fit extrêmement plaisir et un sentiment nouveau tenta se fraya un chemin partout à l’intérieur de moi, surtout au niveau de mon abdomen. Il se releva lentement et je tentai de porter mon attention sur son visage et non sur son torse nu, qui soit dit en passant, était musclé à la perfection.

 

«J’espère te revoir bientôt.» 

 

Il me tendit l’une de ses mains et je compris, après quelques secondes, qu’il voulait m’aider à me lever à mon tour. J’acceptai sans aucune hésitation. 

 

«Moi aussi, Minho.»

 

Il sembla encore plus satisfait lorsque je prononçai son nom, comme s’il s’attendait à ce que je ne le connaisse pas. Une dernière fois, je croisai son regard et j’observai ce sourire qui m’était, déjà à ce moment-là, presque familier. Et beaucoup m’aurait pris pour un fou, mais j’aurai juré que ce dernier était la promesse même que rien n’était fini, qu’il y avait quelque chose de plus qui nous attendait. 

 

Et j’avais raison. 

 

Avec le temps, je me suis construit une nouvelle routine aux côtés de Minho. Chaque soir, il m’attendait à la piscine, repoussant ses pratiques de nage qu’il s’imposait à lui-même, en soirée, pour venir me parler avant que je ne commence mon travail. À travers nos discussions et les moments que nous partagions, j’ai découvert que l’image que je m’étais faite de lui était relativement juste. 

 

Choi Minho était un solitaire, plus par choix qu’autre chose. Ayant des parents absents et de la difficulté à créer de nouvelles relations, il s’était isolé dans son «monde». Celui que tout le monde croyait parfait, mais qui était loin de l’être. Je me demandai souvent comment il pouvait vivre aussi facilement avec ce sentiment de solitude. Je découvris plus tard qu’il s’agissait d’une façade, qu’il n’était pas réellement heureux ainsi. 

 

De plus, je m’étais trompé sur un point. Il n’était pas aussi «froid» que je le pensais. C’était plutôt le contraire, il dégageait un sentiment de «chaleur» si particulier.

 

Du moins pour moi. 

 

Et je savais déjà à l’époque qu’il aurait une place significative dans ma vie.

 

Alors, j’ai commencé à ajuster mon quotidien, en l’incluant plus souvent dans ce dernier, lui prouvant ainsi qu’il était important pour moi. Et à mon plus grand plaisir, il fit de même. Ainsi, nous avons commencé à assister aux pratiques puis aux récitals de l’autre. Rapidement, je suis devenu cette personne que Minho cherchât dans la foule pour partager, par l’entremise d’un regard satisfait, ses petites réussites alors qu’il marquait un but au football ou qu’il battait un record à la nage. 

 

Et rapidement, il est devenu cette personne qui envahissait doucement mon cœur, laissant derrière chacune de ses actions envers moi, un sentiment de bonheur indescriptible. 

 

Car pour Choi Minho, j’avais l’impression d’être réellement spécial, unique

 

Le tout me fût confirmé lorsqu’il m’embrassa pour la première fois. 

 

Nous nous étions donné rendez-vous à notre lac, près de l’université. Alors que je l’avais défié à la course, pensant pouvoir atteindre la rive avant lui, je perdis pied juste avant d’atteindre l’eau, mes pieds glissant sur le sable. Ayant honte, je plaçai mes mains sur mon visage, heureux qu’il n’y ait personne d’autre à part nous, dans les environs, et en cette soirée tardive. Couché par terre, je sentais l’eau qui chatouillait lentement le bout de mes orteils comme pour me narguer. 

 

«Taemin!»

 

Je le voyais à peine entre mes doigts, mais il était facile de constater, simplement par l’intonation de sa voix, qu’il n’était pas amusé par le tout. Il semblait encore une fois inquiet. Lorsqu’il enleva mes mains de mon visage pour me regarder, son expression faciale trahissait ses émotions. 

 

«Laisse-moi par terre avec mon ego s’il te plaît.»

 

Je pensai qu’il rirait à ma réponse, qu’il ferait comme à l’habitude en me traitant amicalement «d’idiot» et en me rappelant que j’étais toujours aussi maladroit, mais non.

 

«Tu ne t’es pas fait mal?» 

 

Son regard était sévère. Penché par-dessus moi, il observait mon corps à la recherche de traces qui prouveraient que je m’étais effectivement blessé. Et c’est là que je compris qu’il avait besoin d’être rassuré. J’agrippai l’un de ses poignets pour capter son attention.

 

«Je vais bien Minho.»

 

Il croisa mon regard, tentant d’y déceler la vérité, voulant s’assurer que je ne lui mentais pas. 

 

«Je vais bien.»

 

Mes mots l’aidèrent à se calmer et les traits de son visage s’adoucirent automatiquement. Il soupira doucement et nous étions si près l’un de l’autre que son souffle caressa mes cheveux. Lentement, une nouvelle étincelle apparue dans ses yeux, une qui m’était inconnue. Je me posai des questions à savoir de quoi il s’agissait, mais je compris rapidement ce qui se passait lorsque son regard se déplaça furtivement sur mes lèvres. Mon cœur se mit à battre de façon inhabituelle dans ma cage thoracique et mes mains, dont celle qui tenait toujours l’un de ses poignets, commençaient à devenir moites, anticipant ses prochains mouvements. Mais Minho était hésitant et cela se voyait, car son corps tremblait légèrement et il cherchait une sorte de réponse dans mes yeux. Je fermais ces derniers lentement pour qu’il puisse comprendre que je souhaitais éperdument le tout, pour lui confirmer que j’étais prêt.

 

Prêt pour cette nouvelle étape qui serait engendrée par ses prochaines actions.

 

Ses lèvres étaient douces, si délicates, que dès qu’elles furent sur les miennes, mon corps trembla d’une anticipation que je ne connaissais pas. Il plaça l’une de ses mains sur ma joue, la caressant avec le bout de son pouce juste avant qu’il n’appuie son corps contre le mien. Ce dernier dégageait cette chaleur que j’aimai tant. J’aurai juré sentir les battements de son propre cœur et le tout résonnait dans mon corps et dans ma tête, me donnant l’impression d’être plus léger qu’à l’habitude. J’étais si satisfait et lui aussi. Cela se voyait à la façon dont il ne pouvait détacher sa bouche de la mienne, comme s’il avait attendu le tout depuis longtemps. Ce qui était en quelque sorte le cas. 

 

Plus tard, Minho m’avoua qu’il avait toujours eu un intérêt spécial pour moi. Qu’il était déjà fasciné par qui j’étais avant même que nous nous rencontrions. Fasciné par le fait que j’étais toujours entouré de plusieurs personnes qui me supportaient et m’encourageaient dans mes efforts et mes rêves, que je n’avais aucune difficulté à entrer en contact avec les gens, que j’étais si différent de lui et pourtant si semblable. 

 

Il mordilla ma lèvre inférieure, me demandant d’approfondir notre baiser et j’acceptai en ouvrant ma bouche, lui permettant ainsi de glisser sa langue dans cette dernière. Après un certain temps, il se détacha de moi, satisfait, mais cherchant encore une fois mon approbation, ce que je lui donnai en rejoignant nos lèvres à nouveau et en plaçant mes mains au bas de sa nuque, collant mon corps contre le sien. Ce dernier était parcouru de frissons violents, chaque fois que Minho me touchait ou essayait de nouvelles caresses. Et je sais qu’il aimait voir mon corps réagir ainsi, car je distinguai le petit sourire qu’abordaient ses lèvres à travers nos baisers. 

 

«Pourquoi tu souris?»

 

Maintenant installés sur l’une des chaises longues, près de la piscine des Choi, Minho nous recouvre avec une gigantesque serviette. Je suis assis entre ses jambes, mon dos accoté sur son torse. Pour répondre à sa question, je me retourne pour lui donner un baiser bref avant de retrouver ma position, mon regard se portant instinctivement sur le ciel en haut de nous. Je cherche sa main entre nos deux corps et lorsque je la trouve, j’entremêle nos doigts et il émet un petit bruit de satisfaction.

 

Et lorsque je regarde les étoiles hautes dans la nuit, je ne peux que penser à nous. 

 

Je ne peux que penser à lui.

 

Car lorsque Choi Minho m’encercle avec son bras et qu’il m’approche de lui, tout en me disant qu’il m’aime, tard, dans la noirceur qui nous entoure:

 

 

 

Il me prouve qu’il est mon étoile. 

 

 

 

 

 

Et j’aime penser qu’il me promet l’éternité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

______________________

 

Ceci est un one shot écrit pour un concours, organisé par cette page Facebook que j'adore! ^^ https://www.facebook.com/ShiNeeWorldLeMondeDu?fref=ts

J'ai adoré écrire cette histoire, c'est ma première avec un pairing de SHINee! :D Qu'en avez-vous pensé? ^^

 

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Comments

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lilith9999 #1
Chapter 1: Je considère cette histoire comme un moment de réminiscence du héros, alors qu'il est sauvé de la noyade. Son amour surgit des éléments, l'eau et les étoiles. C'est poétique. Pas d'action particulière, juste un moment.