Le ciel qui était bleu est maintenant gris. Sur la pelouse du parc je me remémore notre dernière conversation. Tes yeux et tes mots froids, pourquoi ? Tout allait bien mais maintenant dans chacune de tes actions je vois notre fin. Tant bien que mal, j'essaye de me persuader que ce n'est pas vrai, qu'on ne peut pas arrêter. Au final, peu importe ce que je me dis je le sens arriver. Devrais-je rester jusqu'à la fin ? Ou devrais-je m'en aller maintenant? Que fais s'il y a un retournement de situation ?

La dernière fois qu'on s'est vu, parlés, c'était il y a deux jours mais mon esprit ne veut pas s'arrêter de penser a toi. Je te regardais observé le ciel à travers la fenêtre et t'ai demander « A quoi penses-tu ? », tu m'as regardés et répondu « Peut-être qu'il va pleuvoir demain. » puis tu retourna a ta position précédente. Ce n'est pas vraiment la réponse que j'attendais, tu le sais bien. Tu laissa échapper un soupir et mon cœur s'arrêta, je sais que si je fais un pas de plus je serais la personne qui tombe de haut. Tes mystérieux soupirs continuent d'augmenter. Ton cœur fugace me quitte à chaque soupir.

Mon esprit arrête de penser quand je sens de l'humidité sur ma joue, je me relève et fonce sous un abri.

Bizarrement, ces jours-ci nous sommes plus occupés qu'avant, nous nous contactons moins. Je prends mon téléphone « Tu me manques », je l'écris puis l'efface. Est-ce qu'au moins tu me répondrais ? A chaque fois que je regarde l'horloge, les aiguilles se retournent comme si elles étaient contre moi. C'est comme si elles me montraient le futur. Mais pourquoi suis-je si soucieuse ? Toutes ces promesses que nous nous sommes faîtes, qu'en fais-tu ? Jiyeon, ne m'aimes-tu plus ? Les a-t-on oubliées parce que nous sommes trop occupés ? Ou sommes-nous trop occuper a les oublier ?

La pluie continue de tomber en même temps que mes larmes, tu me manques tellement... Je veux te voir, te serrer dans mes bras mais tu es si distante... Je décide d'aller chez elle, je dois lui dire que je l'aime, que je ne veux pas la perdre.

Je cours et je cours, trempé, les larmes et les gouttes de pluie se mélangent. Je continue puis je te vois, là, de l'autre côté de la route, sur le trottoir. Tu as les cheveux attachés, tu es si belle. Mes pieds ne m'obéissent plus et marche, marche vers toi. Je souris mais il disparaît, tu es la certes mais aux bras d'un homme. Tu as l'air si heureuse, apaisée. Que dois-je faire ? Dois-je venir te voir ? Non, je ne peux pas faire ça, j'en ai pas le courage... Alors quoi ? Ça me fait tellement mal, mon cœur s'arrête le moment ou je t'ai vu avec lui. Je crois que j'ai retenu mon souffle aussi à ce moment-là. Mes pieds s'arrêtent, je ne bouge plus, je te regarde. Tu es radieuse... Je t'aime tellement... Tellement que te voir heureuse me suffit... A contrecœur je décide de m'en aller.

C'est bizarre mais je ne te vois plus comme avant ? Je te voyais très bien pourtant... Je me sens fatigué, je ressens plus rien. Je te vois une dernière fois, je souris et ferme les yeux laissant l’obscurité m'envahir.

« Je vois la fin approcher mais je t'en supplie ne part pas... La fin ? »